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« L'être humain se distingue des autres animaux par son télé-encéphale hautement développé et son pouce préhenseur »
L nous promettait un film sur ce beau pays qu’est le Brésil, sa forêt amazonienne dense, ses plages, ses chutes d’eau… Ah ! La douce musique de la salsa brésilienne ! Que nenni ! Nous sommes tous tombés dans un traquenard ! A la place nous avons eu droit à un précis de mondialisation, la mondialisation pour les nuls si vous préférez, ou comment de tomates en rosbif, l’argent s’invente ( !), circule et les déchets s’accumulent ! Il y a pourtant des gens à qui le crime profite ! A « Ilhas das flores », une île au nom hautement symbolique vous l’aurez compris, se tient une des plus grosses décharges de la ville de Porto Allegre. Difficile dans dire plus sans révéler la mécanique implacable du film. Avec un détachement feint, Jorge Furtado nous livre un film pamphlet qui n’a pas pris une ride. On rit, on rit jaune, et puis on ne rit plus du tout ! 
Allez, je m’y colle pour le premier compte-rendu de nos désormais célèbres mercredis de la résistance !
Sortis de notre torpeur, nous, pauvre public qui pensions nous détendre devant de beaux paysages exotiques, nous avons pu échanger sur notre responsabilité face à de grandes mécaniques qui, impitoyables, ne semblent pas vouloir s’enrayer. Le changement peut-il venir de l’action politique ? Faut-il infiltrer le système pour mieux le véroler ? Ou changerons nous le monde par des actions de résistance quotidiennes ? Les deux ne sont pas incompatibles ! Le débat reste ouvert !
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